Vercoutre et Lisandro sauvent l'OL
Un match nul à Lille c'est une belle performance voilà que le supporter inconditionnel va retenir, il ajoutera même que le but Lillois est entaché d'un hors jeu net. A l'inverse l'observateur neutre va insister sur la piètre qualité du jeu lyonnais sauvé par une action d'éclat de son leader incontestable Lisandro. Le PSG a Ibra, l'OL a Licha.
Au-delà du résultat il y a la manière et là il faut être clair la première mi-temps a été l'une des pires des dernières années, la faute à une animation en 4 4 2 foireuse comme rarement. En face Garcia avait choisi de jouer bas, de nous laisser le ballon et de contrer une option complètement différente du jeu proposé habituellement par les Nordistes.
Le sergent avait gagné la bataille tactique face au soldat Garde impuissant à remettre de l'ordre et l'OL rentrait aux vestiaires la tête basse. La seconde période débutait de la même façon aucun changement toujours le pauvre Dabo pas vraiment rétabli de son KO de jeudi, un milieu de récupérateur Gonalons Mvuemba incapable de faire une passe correcte, un duo Malbranque coté gauche et un Briand coté droit plus que médiocre comme le duo d'attaquants Gomis Lisandro
En bouleversant son point fort le milieu très complémentaire des derniers matches Rémi Garde avait fait une énorme erreur c'était le fiasco comme à Caen l'an dernier en voulant donner du temps de jeu à certains on prend des risques surtout quand en plus on change d'animation.
C'est à la 56ème minute que va se situer le tournant du match Jimmy et Arnold sortent, Alex et Clément rentrent l'OL repasse en 4 2 3 1 et dans la même minute Hugo Magic Vercoutre sauve l'OL du KO tout reste possible. Pendant 20 minutes le LOSC va encore dominer sans tuer le match. C'est Alex qui va sonner la révolte à la 77ème il va donner l'occasion à Landreau de faire son premier arrêt du match.
Il reste dix minutes les Dogues commencent à accuser la fatigue, les Lyonnais poussent timidement Zorro va arriver une frappe de 25 bons mètres Licha égalise c'est l'extase l'Argentin en réponse au public chambreur va montrer qu'il en a et des "grosses" la messe est dite "match pourri mais point pris" c'est la leçon de la soirée, "rien ne sert de bien jouer il faut aussi marquer".
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