Supporter et Lyonnais

L'OL en battant le promu Troyes par quatre buts à un à fait le métier sous le cagnard de Gerland, jouer à 17h par une température de 36°C c'est une hérésie. En première période, malgré de bonnes intentions coté Lyonnais, le spectacle va être pauvre, Yoann touché au genou va sortir très vite suite à un méchant tampon de Nivet, c'est Clément qui va le remplacer (12^ème min), Bafé va vendanger, Cris va faire une belle boulette, l'arbitre va oublier un ou deux pénalty suite à des accrochages sur Bafé et Licha. A la mi-temps le score est vierge tout va se décanter dans la seconde période.

Il faudra que Troyes ouvre le score à la 47^ème pour voir l'OL passer la seconde, Licha va enfin se remuer un peu et obtenir un pénalty moins flagrant que ceux oubliés en première période, hélas l'Argentin va louper son premier pénalty depuis son arrivée à Lyon, ça sent le piège. Corner à suivre Grenier excellent dans cet exercice trouve la tête de Gomis qui marque et Licha retrouve son beau sourire (51^ème)

Avec une telle température il faut de la fraicheur Rémi Garde choisit de donner sa chance au banni Michel Bastos, une minute après son entrée c'est un délire dans le stade, encore un corner tête de Cris repoussé sur la ligne et Mimi d'une bicyclette exceptionnelle donne l'avantage aux Gones (65^ème) sa joie fait plaisir à voir, une grande émotion pour tout le monde.

La dernière demi-heure va être marquée par une expulsion sévère coté Troyes (68^ème) les débuts de Milan Bisevac et l'OL va enfoncer le clou en fin de rencontre Lisandro en pétard depuis son ratage marque et exprime sa hargne (88^ème) et enfin Gomis d'un pointu (92^ème)

Un OL appliqué en 4 2 3 1 avec Dabo à droite une charnière Bako Cris pas toujours sereine, un Aly plus milieu gauche qu'arrière, un duo de récupérateurs Maxou Guieda bien en jambes, un meneur Yo puis Clément, un trident offensif avec un Jimmy passable, un Bafé maladroit puis efficace et un Licha placé sur le papier à gauche mais qui va être très souvent dans l'axe, presque un 4 4 2 pas assumé, une animation encore chaotique mais une animation qui gagne, pourvu que ça dure.