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Deux ans… déjà

13 mars 2010 Jean Ferrat quitte la Montagne Ardéchoise pour rejoindre le paradis des Poètes. L'an dernier le ciel pleurait, cette année c'est le soleil et le ciel bleu. Le temps passe si vite, la nostalgie est présente mais "Que c'est beau, c'est beau la Vie".

En hommage au poète-chanteur, à l'homme…

Ils étaient vingt et cent ils étaient des milliers sur la place ensoleillée d'Antraigues à penser en silence tu aurais pu, Camarade, vivre encore un peu, pour notre bonheur, pour notre lumière, avec ton sourire, avec ta moustache rebelle, ton esprit ouvert, ton air généreux. Résistance, mot symbole de cette France, ma France, ta France qui cherche encore son identité, c'est le beau nom de cette place, où tu n'as pas vu le temps passer dans cette Ardèche que tu as aimée à perdre la raison.

L'homme des luttes improbables, l'homme des convictions inébranlables est parti rejoindre Félicien et Oural Ouralou. Dans les bruyères de cette Montagne que tu as magnifiée, la burle Ardéchoise chante avec Aragon que serais-je sans toi. Toi qui a su écrire avec justesse que la femme est l'avenir de l'homme, que l'Amour est cerise.

Toi le poète chante encore pour nous "Que c'est beau, c'est beau la Vie"